QUI SUIS-JE?

Je reprends pour présenter ce projet mon prénom argentin : INES.

J'ai 49 ans, avec Alain, mon compagnon depuis 25 ans  nous avons 4 enfants. Simon 17 ans ; Thomas 15 ans ; Lola et Théo 10 ans.

Après 9 années d'une longue et solitaire gestation, Génération Avenir est un peu mon cinquième bébé. Il est l'aboutissement d'un long cheminement, jalonné d'expériences, de recherches, de réflexions liées  à la responsabilité majeure entre toutes,  que l'on assume en décidant de donner la vie, et devenir ainsi RESPONSABLES DU FUTUR. Cette prise de conscience a bouleversé toutes nos croyances, en nous incitant chaque jour davantage à poser des choix qui tiennent compte des conséquences sur leur avenir à long terme. Mais si nous avons pu jusqu'ici batailler seuls pour satisfaire leurs besoins, nous savons que dorénavant il nous faudra trouver des alliés pour continuer à mener ce combat dont l'enjeu est leur BONHEUR.

Fille de colons d'Algérie, aussi loin que je me souvienne, mon attention s'est portée sur les plus malchanceux que moi, et très tôt j'eus le sentiment d'une injustifiable répartition des privilèges. Dès mon adolescence  je m'engageais à défendre ces inégalités, d'abord à la J.O.C, puis à Amnesty International, sur des listes électorales de gauche, à Nature et Progrès, puis  au sein de fédérations de parents d 'élèves F.C.P.E. Longues années de combats en faveur de la justice, de l'égalité des chances, de la liberté de penser et de choix, pour la paix, le respect des droits de l'homme qui sont avant tout ceux de  l'enfant. Réunions, débats, conférences, pétitions, manifestations, tout un arsenal d'actions en tous genres qui se sont achevés en juin 2003, avec le mouvement de grèves des enseignants en faveur d'un enseignement public et gratuit, auquel j'ai activement participé et qui par son échec a sonné le glas d'une certaine  forme de combat.

Nous avons perdu ces combats, mais pas la guerre. Il nous faut envisager d'autres formes d'actions, non plus contre un système dont chacun sait qu'il s'écroule déjà, mais en faveur d'un autre dont il nous faut poser ensembles les fondations.

Tel est l'ambitieux objectif de Génération Avenir. Il peut sembler, en apparence, bien prétentieux pour la simple mère de famille que je suis. Mais vous admettrez aisément qu'en dernier lieu tous les discours, les sermons, les rassemblements fussent-ils sur le Larzac n'auront servi à rien tant qu'ils n'ont pas réussi à percuter la conscience de la mère, du père, des parents que nous sommes tous. Ni l'amour de son prochain, qu'il ait été chrétien ou Marxiste, ni celui de la planète n'a suffi à changer le monde, l'amour que nous portons à nos enfants le peut et le doit ! Il est le dernier levier sur lequel nous pouvons compter pour activer les changements nécessaires à une évolution solidaire et fraternelle des Générations A Venir.

C'est à chacun d'entre-nous qu'ils poseront la question : « Et toi qu'a- tu fait  de la planète que nous t'avons prêté pour quelques années seulement ? » qu'a tu fait de la démocratie si dure à conquérir ?, des Droits de l'Homme pour lesquels certains sont morts ?

 

C'est au travers de ma simple et modeste expérience de mère que je souhaite présenter ce projet. C'est elle qui a donné un sens à ma révolte, du courage à mes actes, de l'audace à mes ambitions, de la persévérance à mes idéaux. C'est encore elle qui me donne la force de ne pas renoncer,                                              L'Espérance et la foi en un Avenir meilleur.



09/12/2006
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